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Cannes de collection – Daniel Traube
PASSION & COLLECTION … mes intérêts vont de la canne à système à la canne d'art populaire, en passant par la canne décorative, rare et précieuse … même un simple bâton, choisi pour sa forme particulière, épurée ou biscornue, par un promeneur d'autrefois, est capable d'éveiller ma passion.
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(David) Louis Riel (1844 – 1885) était un homme politique canadien, devenu chef du peuple métis dans les « Prairies Canadiennes » et fondateur de la province du Manitoba. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis.
Sa dernière résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de « Rébellion du Nord-Ouest ». Celle-ci est écrasée et se termine par l’arrestation, le procès puis la pendaison de Riel pour trahison. Jouissant d’un fort capital de sympathie au Québec, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre le Québec et le Canada anglophone. John A. McDonald, Premier Ministre canadien de l’époque, avait d’ailleurs donné le ton en déclarant : « Il sera pendu, même si tous les chiens du Québec aboient en sa faveur. »
Une canne qui lui appartenait a été confiée au Musée du Manitoba par le Royal Winnipeg Regimental Museum. Aujourd’hui, une demande de restitution a été introduite pour qu’elle retourne au peuple Metis.
Espérons qu’une solution équitable soit trouvée.
Voici la canne de Louis Riel (Photo © Manitoba Museum)
Au-delà de cette petite histoire, ce bâton est très particulier. En effet, les volumes étranges qui apparaissent après écorçage sont produits par une attaque fongique. Dans ce cas, il s’agit d’un saule. Les chancres provoqués par l’attaque d’un champignon parasite sont particuliers et varient en fonction de l’essence.
Dans ce cas, il est appelé en Amérique du nord : « diamond willow ».
Le nom du champignon responsable est le « Valsa sordida »
Le résultat est très variable mais similaire si l’attaque a eu lieu sur un saule.
Par contre, si l’attaque fongique touche une autre espèce, vous constaterez que le résultat est totalement différent … comme sur cette canne européenne en châtaignier.
Si vous voulez en découvrir plus sur le sujet, observez mon site … je publierai prochainement un article plus approfondi sur ces curiosités naturelles.
Vers 1930/35, Alfred Mintus, inventeur allemand, avait conçu une « canne-radio » de sorte qu’un piéton puisse écouter une émission radiophonique.
Extérieurement, la canne est classique mais elle dissimule un mini récepteur et des batteries. L’usager plantait sa canne et ajustait une paire d’écouteur comme nous le montre la photo. Alfred Mintus avait prévu de perfectionner son invention pour permettre au promeneur de ne pas interrompre sa promenade tout en écoutant la radio. Aujourd’hui, nous ignorons si cette amélioration a eu lieu … je n’ai jamais eu l’occasion de dénicher l’un de ces modèles.
Remarque : Il est possible que le modèle pour écouter « Europe 1 » (en bas à droite) n’ait jamais existé sous la forme de canne ! En effet, je n’ai jamais trouvé la moindre trace de brevet ou de modèle déposé/enregistré ®. Par contre, on retrouve ce type d’écouteur/émetteur fixé à des sièges de salles d’attente, dans divers transports ou autres et servaient à faire la promotion d’une firme bien précise, en l’occurrence … Europe 1.
Bonne chasse !
Voici un jeton publicitaire peu courant du XIXème siècle, édité par Lavaissière, successeur de FARGE, fabricant de cannes, d’ombrelles et de parapluies.
En 1844, l’établissement était établi au n° 6 de la Galerie Feydeau dans le Passage des Panoramas. Il employait une trentaine d’ouvriers et son chiffre d’affaires était d’environ 100.000 frs. M. Farge avait déposé un brevet d’invention pour une canne-parapluie particulièrement solide.
Sachez que Lavaissière a succédé à M. Farge vers 1860